mercredi 3 juillet 2013

Beaumarchais,"Le Mariage de Figaro"

le résumé:


Trois an après les noces, qu’il a aidé à conclure, du comte Almaviva et de Rosine, Figaro désir à son tour se marier. Sa fiancée est Suzanne, la camériste de Suzanne. Mais le comte fait à présent la cour à Suzanne, de qui il voudrait obtenir un rendez-vous. Tandis que, pour sauver leur amour, Figaro et Suzanne intriguent, aidés de Rosine, le comte décide d’unir Figaro à Marcelline vernante de Bartholo, l’ancien tuteur de Rosine. En effet Marcelline a autrefois prêté de l’argent à Figaro contre une promesse de mariage. Figaro, qui ne peut lui rembourser son argent, doit acquitter sa dette en l’épousant. Figaro conçoit un piège, doublé d’un complot féminin , plus efficace. Mais de grave imprévus finissent par tout compliquer, les quiproquos succèdent aux quiproquos, et Figaro va jusqu’à douter de l’honnêteté de Suzanne. Enfin, la »folle journée » se termine bien : Marcelline et Bartholo se découvrent être les propres parents de Figaro et le comte avoue qu’il a été joué comme un enfant...

Beaumarchais,"Le Barbier de Séville"


le résumé:



A Séville, le comte Almaviva, amoureux de la jeune Rosine-très surveillée par le vieux Bartholo, son tuteur qui veut l’épouser-rencontre par hasard son ancien valet, « ce coquin de Figaro », qui a fait tous les métiers et n’hésite pas à de mettre au service de cet amour contrarié. Il a en effet ses entrées dans la maison de Bartholo, sont il est le barbier. Mais les obstacles ne manquent pas Bartholo est méfiant, Bazille maître à chanter de Rosine, n’a aucun scrupule. De nombreux billets s’échangent, les déguisements, machiavéliques, ne multiplient, et enfin le comte, en pleine nuit, épouse la jeune Rosine, trompant Bartholo qui a cette même nuit tout prévu pour son propre mariage. La jeunesse et l’amour triomphent toujours, se réjouit Figaro.

Charles Baudelaire,"Les fleurs du Mal"

le résumé:


L’adresse au lecteur, la revendication d’ « un commencement et une fin » et la répartition en sections proclament que le recueil a une architecture. Les six sections ( « spleen et idéal », « tableau Parisien » , « le vin » « fleur du mal », « Révolte » et « la mort » s’enrichissent (l’art, l’amour , le spleen) et s’organisent en une dérive pessimiste ; pour sortir de sa condition vouée au vice et à l’ennui , l’homme dispose de deux voies vers l’idéal : l’art et l’amour. Mais l’art et l’amour ne conduisent qu’à l’échec et au spleen. D’autres « solutions » sont alors proposées : la fraternité envers les plus démunis, la luxure, les « paradis artificiels », tel l’alcool, la révolte, dans le recours à Satan. Mais toutes renvoient irrémédiablement «au milieu de plaines de l’ennui ». seule la mort peut nous offrir un autre voyage « au fond de l’inconnu » et nous donner « du nouveau » : c’est la mort qui console hélas et qui fait vivre. « cette dynamique tragique se renforce surtout de la dialectique essentielle qui nourrit de ses contradictions l’œuvre entière : ici et ailleurs, spleen et idéal, salut et damnation.

Honoré de Balzac,"Le père Goriot"

le résumé:

Paris, 1819. dans le microcosme « renfermé, moisi et rance » de la pension Vauquer s’agitent des types humains et romanesques : entre autres, l’étudiant ambitieux, la jeune amoureuse, l’aventurier mystérieux et le martyr de la paternité. Eugène de Rastignac, étudiant en droit venu de province, veut s’ouvrir les portes du prestigieux faubourg Saint – Germain. Après quelques maladresses, il apprend de sa cousine Mme de Beauséant le premier secret du succès : utiliser les femmes comme des « chevaux de poste » ou des « enseignes », commencer par la belle Mme de Nucingen. Le mystérieux Vautrin lui donne une deuxième leçon de cynisme et lui propose une voie de la réussite : épouser la triste Victorin,e taillefer, autre pensionnaire de la maison Vauquer et obtenir sa fortune en faisant mourir le frère de la jeune fille. Mais Vautrin, en qui la police a reconnu un forçat évadé, est arrêté. Le spectacle du martyre du père Goriot achève l’apprentissage de Rastignac : l’ancien ouvrier vermicelier, qui s’est enrichi en profitant de la disette de 1789, adore ses filles Delphine de Nucingen et Anastasie de Restau, belles jeunes femmes perverses ou perverties par la vie mondaine ; elles le dépouillent de tous ses biens et il meurt, non pas de son indigence, mais d’avoir été abandonné par ses filles, qu’il ne peut plus entretenir. La mort de Goriot libère rastignac de ses derniers scrupules et le décide à défier la société : « A nous deux maintenant. »

Honoré de Balzac,"Le Lys dans la vallée"


le résumé:

Félix de Vandenesse écrit à Nathalie de Manerville, sa fiancée une longue lettre pour s’expliquer sur son passé sentimental : sa rencontre en mai 1814, à Cloche gourde, avec Mme de Mortsauf et leur amour pur et platonique, sa passion toute sensuelle pour la marquise Annabelle Dudley, puis ses retrouvailles avec Mme de Mortsauf, qui , au terme d’une vie malheureuse auprès d’un vieux mari malade et despotique , meurt en 1820, en proie au doute et psychologiquement brisée. Nathalie répond par une lettre de rupture pleine d’ironie : elle préfère rendre à Félix sa liberté plutôt que de lutter contre les fantômes qui continuent de le hanter.

Honoré de Balzac,"La peau de chagrin"

le résumé:

Prêt à se suicider Raphaël, un joueur de vingt-six ans, entre par hasard chez un antiquaire qui lui montre la peau d’un âne sauvage. ; il apprend en déchiffrant l’inscription qui y figure , que le possesseur de ce talisman verra chacun de ses désirs satisfait, au prix d’une diminution progressive de la durée de sa vie, matérialisée par le rétrécissement du cuir. Le roman, en trois parties, raconte la découverte, puis , dans une rétrospective, la passion destructrice de Raphaël pour Foedora, la « femme sans coeur » ; enfin le chemin qui mène Raphaël dans l’amour de la pure Pauline, des jouissances à la mort, en dépit de sa lutte pour arrêter l’implacable resserrement de cette peau.

Honoré de Balzac,"Eugenie Grandet"

le résumé:

Le Père Grandet vieil avare reclus et autoritaire exerce son empire sur son entourage . L’irruption à Saumur de son neveu Charles jeune dandy parisien ruiné par la faillite de son père – sème le trouble dans la vie des Grandet. Eugénie la fille du père Gander cède son or à Charles, dont elle est tombée amoureuse afin qu’il puisse rétablir sa fortune aux Indes. Grandet qui désapprouve ce don, punit sa fille en la séquestrant quelque temps. Cinq années plus tard quand meurt le père Grandet Eugénie est toujours sans nouvelles de son cousin qui lui avait juré fidélité. Charles reparaît fortune faite : il ne se soucie plus guère d’Eugénie et s’apprêt à conclure ailleurs un médiocre mariage d’intérêt. Eugénie consent par désespoir à un mariage blanc qui la laisse bientôt veuve. Elle consacrera le restant de ses jours et sa fortune à des œuvres de charité.